C’est un projet à 625’000 francs. Le Conseil communal de Milvignes présente un projet d’une nouvelle piste cyclable à Colombier. Elle passerait sous le viaduc de l’autoroute et dans la forêt des rives du Lac. C’est cette partie du tronçon qui a été la plus compliquée à concevoir pour les autorités communales. Trois solutions se présentaient à elles. La création d’une toute nouvelle piste en plus du chemin piéton existant. La deuxième solution était un doublement de l’itinéraire. La variante gardée est celle de l’amélioration du revêtement actuel. Marlène Lanthemann, conseillère communale de Milvignes en charge de la mobilité, explique pourquoi avoir fait ce choix : « Nous avons gardé une variante qui nous semblait la plus fluide par rapport au tracé déjà fait le long de la route des Longues-Raies. Ce tracé va permettre de relier facilement Colombier à Auvernier, puis plus loin jusqu’à Neuchâtel. »

À l’heure actuelle, aucun tronçon n’est goudronné. C’est ce qui rend les chemins seulement praticables en VTT. Le projet actuel ne prévoit pas de mettre du revêtement en dur dans la forêt. Un choix qui est assumé par Marlène Lanthemann : « Sur une grande partie de ce tronçon, ce sera goudronné, puis après le passage du camping on va reprendre l’itinéraire actuel dans la forêt. Mais là on va aussi refaire le chemin, ça sera de la chaille concassée, donc ça sera une amélioration par rapport à la situation actuelle. »

La création de cette piste cyclable est un prolongement de travaux réalisés sur la route des Longues-Raies, qui touchent à leur fin. Selon Marlène Lanthemann, les travaux futurs et passés émanent d’une demande des habitants de la commune : « On a souvent eu des remarques au niveau de la sécurité, notamment le long des Longues-Raies, donc ce tronçon que nous avons déjà amélioré, sans pouvoir en faire une vraie piste cyclable parce que le gabarit ne nous le permettait pas. Après on avait eu souvent des remarques qui nous disaient que la suite du tracé n’était pas du tout idéale pour les cyclistes. »

Des autorisations doivent être demandées. Notamment pour le tronçon qui passe sous l’autoroute, géré par l’Office fédéral des routes. Mais ce n’est pas la seule autorité qui doit donner son aval. « On est aussi en contact avec le Service de la faune et des forêts, donc il y a différents services qui ont déjà été contactés et qui devront nous donner leurs autorisations. (…). Toutes ces démarches prennent du temps et puis on aimerait être le plus efficace possible en 2024, et faire en sorte de commencer les travaux dès que la météo le permet. »

Pour que le projet se réalise, il doit encore être accepté jeudi par le Conseil général de la commune de Milvignes. /gpr