David Gaudu : « On sait que ce sera très compliqué pour le podium. Devant, ils sont très forts. Il faut rester lucide. Je ne peux pas suivre. Pourtant je suis à 100% physiquement. Il n’y a pas grand-chose à dire de plus. On va continuer à s’accrocher. Ça va peut-être nous laisser un peu de liberté à partir demain (samedi) pour essayer d’être dans une échappée. On va rester dans un bon mood quand même. Il ne faut rien lâcher. Ça reste le Tour de France, ça se respecte. L’an passé j’ai fait quatrième du Tour et deuxième de Paris-Nice. Ce n’était pas déconnant d’annoncer ce qu’on a annoncé (le podium). Les jambes ont parlé. On est moins fort que ceux qui sont devant mais on ne va rien lâcher parce que c’est le Tour. »

Tadej Pogacar sur RMC : « J’aurais bien voulu aller chercher la victoire mais il y avait Michal Kwiatkowski dans l’échappée. Il était supersonique aujourd’hui. Mais on a gagné quelques secondes aujourd’hui (8 sur Vingegaard, ndlr), c’est une bonne journée. C’était l’idée de gagner seconde après seconde sur Jonas. Le Tour reste long. C’est une bonne situation pour nous. On y va jour après jour. Il faut prendre ces opportunités pour grappiller jour après jour. J’avais trois coureurs UAE avec moi ? Oui c’était une bonne performance d’équipe. Tout le monde peut prendre de la confiance aujourd’hui, même s’il n’y a pas la victoire. C’est une petite victoire pour la bataille pour le maillot jaune. On peut prendre de la confiance aujourd’hui. « 

Jonas Vingegaard sur France 2: « L’objectif était de garder le maillot jaune aujourd’hui. Je sais que dans un final comme ça, il est bien plus explosif que moi donc je suis très heureux. »

Tadej Pogacar sur France 2: « C’est une petite victoire pour nous avec ces secondes grappillées. Oui il est difficile à décrocher, c’est un des meilleurs grimpeurs du monde, c’est difficile de le décramponner. J’ai essayé avec un sprint long aujourd’hui mais j’ai failli ne pas y arriver.

L’échappée allait très vite, surtout sur l’avant-deernière ascension et la descente. On n’a pas voulu prendre de risque, profiter du vent et tout allumer dans l’ascension. Mais l’échappée était plus forte. »

David Gaudu au micro de France TV : « Je ne peux pas faire grand chose de plus au niveau physique. On est à fond, on s’accroche. S’ils sont plus forts que nous physiquement… J’ai monté à bloc. Je ne suis pas abattu. Il faut être lucide. Devant c’est deux crans au-dessus de moi, ça monte beaucoup trop vite pour nous. »

Le Slovène passe la ligne d’arrivée devant son rival. Ce ne sera pas suffisant pour prendre le maillot jaune mais la place Vingegaard est fragilisée. Pogacar lui reprend 8 secondes. Il n’est plus qu’à 9 secondes au général. Quel duel !

Vingegaard a dû mal à suivre !

Le Polonais Michal Kwiatkowski (Ineos – 33 ans) remporte en solitaire la 13e étape du Tour de France après un très grand numéro dans le Grand Colombier.

Le Polonais est toujours seul en tête à l’approche de l’arrivée. Gaudu est lâché dans le groupe maillot jaune.

La bagarre a commencé, alors que Gaudu est distancé.

Le Polonais compte plus d’une minute sur ses poursuivants.

Le groupe maillot jaune de 15 coureurs avec Pogacar et Gaudu compte 2 »20 de retard sur Kwiatkowski. Quatre coureurs sont intercalés.

Le Polonais a plus de 50 » à km de l’arrivée. Va-t-il tenir jusqu’au bout ?

L’ascension du Grand Colombier fait des dégâts chez les Français. Après Bardet, Pinot et Madouas sont lâchés.

Le Polonais de 33 ans creuse l’écart et dispose désormais de 1′ minutes d’avance sur ses trois poursuivants. Mohoric est à la peine.

Le grimpeur tricolore Romain Bardet est lâché dans le peloton.

Le Polonais de Ineos Grenadiers a 37 » d’avance sur un groupe de quatre coureurs : Tejada, Van Gils, Mohoric et Shaw.

Le coureur polonais qui avait rejoint les trois échappés en tête attaque et prend seul les commandes de la course.

Les partenaires de Pogacar imposent le tempo en tête du peloton.

C’est fini pour le Français qui est repris puis lâché par un groupe de trois coureurs : Tejada, Van Gils et Shaw. Le peloton est toujours à plus de 3 minutes.

Le sprinteur australien Caleb Ewan a abandonné le Tour de France. Distancé à plus d’un quart d’heure des hommes de tête avec son équipier Frederik Frison, le quintuple vainqueur d’étape a fini par jeter l’éponge à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, placée au sommet du Grand Colombier. La « Pocket Rocket », après de premiers sprints convaincants en début de Grande boucle à Bayonne (3e) puis Nogaro (2e), n’a plus été capable de se mêler à la lutte avec Jasper Philipsen ensuite. Il s’agit du quatrième grand tour sans victoire pour l’Australien depuis son doublé dans le Giro 2021.

Le Français est toujours seul en tête mais il ne compte qu’une petite dizaine de secondes sur ses anciens compagnons d’échappés.

Le Français Quentin Pacher (Groupama-FDJ) place une attaque et part seul en tête mais l’ascension du Grand Colombier est encore très longue.

L’ascension vient à peine de débuter que l’Italien Mozzato est déjà distancé de quelques mètres.

Les échappés ne sont plus très loin du début de l’ascension du Grand Colombier (17,4km avec des passages à 12%). Un col hors-catégorie qui va faire souffrir les coureurs jusqu’à la ligne d’arrivée de cette 13e étape. Le peloton est à 3’54.

Le Français qui faisait partie de l’échappée est lâché et compte 34′ de retard sur le groupe de tête, dans lequel ne figure donc plus qu’un Français, Quentin Pacher.

Adrien Petit et Bol Cees ont été lâchés par le groupe de devant. Ils sont à plus d’une minute et eux-mêmes à presque deux minutes du peloton.

Il y a désormais un peu moins de deux minutes d’écart entre l’échappée et le peloton. Matej Mohoric (Bahrain Victorious) veut en profiter pour placer une accélération dans ce groupe de tête. Ça crée un peu de désordre, mais tout rentre dans l’ordre… pendant que le peloton continue de faire diminuer l’écart.

L’échappée prend un peu le large. L’écart est désormais supérieur à deux minutes.

L’échappée ne creuse pas, au contraire : l’écart a même réduit en faveur de peloton, toujours emmené à bon allure par les UAE de Tadej Pogacar.

Un temps intercalé après avoir tenté de rejoindre l’échappée, Bryan Coquard a finalement été repris. Le coureur de la Cofidis voulait certainement prendre les points du sprint intermédiaire.

1’30 » d’avance pour l’échappée désormais. Derrière, les UAE ont laissé filer mis assurent le tempo. Tadej Pogacar doit avoir des idées derrière la tête.

Bon de sortie accordé par le peloton, qui laisse filer. Bryan Coquard est intercalé entre le groupe de 20 et l’échappée.

Cette fois, ça sent le bon coup, avec une vingtaine d’unités et 20 secondes d’avance. Trois Français en sont: Quentin Pacher, Pierre Latour et Adrien Petit. Parmi les autres têtes connues, on retrouve Matej Mohoric et Michal Kwiatkowski.

Dix secondes d’avance pour un quatuor composé de Pacher, Oliveira, Teunissen et Van Gills. Mais ça semble trop peu pour durer en l’état.

Le groupe de six emmène toujours, mais devrait bientôt grossir. Ça relance toujours derrrière.

· Jonathan Castroviejo (Ineos)
· Omar Fraile (Ineos)
· Magnus Cort (EF Education)
· Rémi Cavagna (Soudal-Quick Step)
· Fred Wright (Bahrain Victorious)
· Bryan Coquard (Cofidis)

Pour le moment, cette échappée n’a que cinq secondes d’avance.

Deux hommes tentent de filer devant, avec enfin un premier petit différenciel: Latour et Abrahamsen prennent 8 secondes sur le peloton… avant d’être vite repris.

On est à près de 52 km/h de moyenne dans le peloton, parti sur un gros rythme. Personne ne s’est échappé encore, on se toise à grande vitesse.

Valentin Madouas a un problème mécanique, le champion de France a dû changer de vélo. C’était rapide mais il va falloir cravacher pour rattraper le peloton.

C’est parti pour 137 kilomètres et Victor Campenaerts se porte directement à l’avant avec d’autres coureurs.

Tony Gallopin avant l’étape au micro de RMC: « C’est toujours une journée particulière, on regarde toujours si ça peut nous correspondre ou pas. Je suis le seul Français dans l’équipe donc on m’a beaucoup charrié avec ça. Mon maillot jaune le 14 juillet 2014 reste un souvenir inouabliable. Cela peut être une grosse bataille mais même en échappée, il peut y avoir de super grimpeurs et il faudra pas mal d’avance au pied. »

David Gaudu au micro de RMC: « Toujours la même envie, c’est une étape de montagne donc forcément on a envie. En plus, c’est le 14 juillet donc la fête ne sera que plus folle pour les Français. Cela allait plutôt bien les journées précédentes, il faudra rester lucide et avoir beaucoup d’envie. Il y aura une grosse bagarre, il faudra répondre présent. »

Ancien cycliste professionnel, aujourd’hui commentateur, David Moncoutié avait remporté une étape du Tour de France le 14 juillet 2005. Un jour forcément inoubliable pour le coureur. Retrouvez son témoignage ici.

Seulement 4 kilomètres de fictif aujourd’hui avant le départ réel.

Marc Madiot au micro de RMC: « Le baromètre est très simple: c’est d’essayer de mettre quelqu’un dans l’échappée avec un coureur qui passe bien la montagne. Mais il faudrait que l’échappée prenne beaucoup d’avance mais ce n’est pas gagné puisque l’étape n’est pas très longue. La deuxième option, c’est d’être le plus près possible des deux monstres avec David et Thibaut, ça nous mettra bien dans le classement. Pinot est un coureur de fond, ça devrait limiter la casse. En fonction des circonstances, on peut bouger nos lignes. L’étape d’aujourd’hui convient bien à Gaudu je pense. On fait les comptes jour après jour. Si on peut renouveler l’expérience d’hier avec Pinot sur d’autres étapes, on ne va pas se gêner. David a l’air d’être motivé. Je suis confiant tous les jours mais le Tour est encore très, très long. La déception n’apparaîtra que le dernier jour à Paris si nous ne sommes pas dans les zones où on devrait être. »

Au micro de France Télévisions, Thibaut Pinot a indiqué ses intentions pour cette journée: « Je me sens fatigué mais je pense que tout le monde est dans le même état. On ne sait pas trop si une échappée pourra prendre assez de champ mais je vais rester auprès de Gaudu le plus longtemps possible. » Ca sera dur pour moi et face aux meilleurs, Pogacar et Vingegaard, il n’y a aucune chance de gagner. On va essayer de faire la plus belle montée possible et on verra ce soir.

Dernier coureur français vainqueur d’une étape du Tour un 14 juillet, Warren Barguil attend toujours un successeur. Mais le programme du jour, avec une arrivée en altitude au Grand Colombier, n’incite pas vraiment à l’optimisme…

>> Lire l’article: Peut-on vraiment croire à une victoire d’étape française en ce 14 juillet?

En ce vendredi 14 juillet, les grimpeurs seront à la fête. Si aucune difficulté ne se présentera avant le final de cette étape longue de 137,8 km, la fin s’annonce copieuse avec la montée sèche du Grand Colombier, sur 17,4 km à une moyenne de 7,1% de pente.

Bienvenue sur RMC Sport pour suivre la 13e étape du Tour de France. Le peloton va s’attaquer au Grand Colombier. Les grimpeurs français voudront briller le jour de la fête nationale. C’est l’une des quatre arrivées en altitude de cette 110e édition à l’issue d’une étape très courte – seulement 137,8 km – au départ de Châtillon-sur-Chalaronne qui mènera les coureurs au sommet (1.501 m) du massif du Jura dans l’Ain. Classé en hors catégorie, le Grand Colombier est l’un des cols les plus difficiles de France avec une montée de 17,4 km à 7,1% de moyenne. Il a déjà été emprunté à plusieurs reprises par la Grande Boucle, mais il y a eu une seule arrivée au sommet jusque-là, en 2020.