Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 29 septembre 2023 à 15h38
Du 20 au 22 octobre prochain, Châtellerault vibrera au rythme du gravel le temps d’un week-end, avec au menu le Gravel Fever Festival. L’ancien cycliste professionnel Sylvain Chavanel, originaire de la région et à qui une exposition sera consacrée à partir du 19 octobre prochain dans cette même ville de Châtellerault, s’est chargé de tracer les parcours. En attendant le jour J, il nous plonge dans le tracé et nous fait découvrir cette spécialité qui n’a déjà plus aucun secret pour lui.
Sylvain Chavanel, comment est née cette histoire d’amour avec le gravel…
Le gravel est venu très récemment par l’intermédiaire d’un projet que j’ai mis en place sur Châtellerault (NDLR : Le Gravel Fever Festival), en collaboration avec la Fédération Française de Cyclisme et le groupe Hopscotch. Ils se sont rapprochés de moi pour parler de ce projet-là, parce que je suis Châtelleraudais. Moi, j’étais plus sur le VTT et le Titan du Désert, que je faisais depuis cinq ans. Bien sûr, en tant que natif du Grand Châtellerault, quand on m’a proposé le projet, j’ai tout de suite répondu oui. J’ai dit que j’étais là pour les aider notamment au niveau des parcours, parce que le terrain, je le connais. Et ça simplifie quand même la tâche d’avoir une personne qui connaisse le terrain.
Connaissiez-vous déjà le gravel ou avez-vous découvert en marge de l’organisation de ce projet ?
Je connaissais, mais je n’avais jamais pratiqué. J’ai un frère qui en a fait avant moi, il m’a dit que c’était bien. Moi je prenais mon VTT, je trouvais ça équivalent. On fatigue plus en VTT qu’en gravel. Le gravel ressemble plus à un vélo de route, donc on est sur des vitesses un peu plus élevées que le VTT. C’est là où ça me convient mieux aussi. C’est un mix entre le VTT et la route, ça n’a rien à voir avec la route. Ça reste une discipline où ça roule, sur des chemins roulants. On ne cherche pas forcément le terrain hyper technique comme on peut le faire en VTT, avec beaucoup de descentes. Une sorte de trail en vélo ? Oui, c’est être vraiment au contact de la nature, dans les moindres recoins. Et puis on va beaucoup plus loin en gravel qu’en VTT.
Avez-vous déjà eu l’occasion de tester ?
Oui. Comme je suis dans le projet et que je travaille sur les parcours – je les ai tous tracés – je prenais mon gravel et je partais en faire. Mais je n’ai jamais fait encore un évènement avec un gravel. Un vrai plaisir ? Premièrement, c’est sécurisant car nous ne sommes pas au contact des automobilistes. On voit énormément d’accidents mêlant voitures et cyclistes. On en voit de plus en plus dans les faits divers. Là, nous sommes vraiment sur des chemins où normalement, il n’y a aucune voiture ou alors sur des routes en asphalte peu fréquentées.
Comment va se dérouler ce Gravel Fever ?
L’évènement aura lieur sur trois jours : les 20, 21 et 22 octobre. Ça commence le vendredi par l’ultra, le longue distance de 400 kilomètres. Pour ce tracé-là, le départ se fait au vélodrome depuis le siège de la Fédération Française de Cyclisme à Saint-Quentin-en-Yvelines. Ils (les participants) vont relier Châtellerault par les chemins, la route… Ils vont faire Paris-Châtellerault, ça fait 400 kilomètres, c’est la plus grande distance. Il y aura aussi le tracé du 120 kilomètres le samedi matin, le 160 kilomètres le dimanche. Et aussi le 80 kilomètres en duo, le 50 kilomètres et le 25 kilomètres. Il y a vraiment beaucoup de circuits mais ce n’est pas moi qui ait décidé d’en faire autant. C’est davantage Jean-Christophe Savignoni, qui est aussi dans le projet. Moi, j’étais vraiment là pour tracer les parcours et finaliser les circuits. Plus exactement, j’ai fait la fin du tracé du 400 kilomètres. En revanche le début, ce n’est pas moi.
Quand on parle de vous, on vous associe souvent à la Vendée. Mais vous êtes un Châtelleraudais pur jus en réalité…
Je suis né à Châtellerault donc je suis Châtelleraudais. J’ai commencé le vélo au vélo club châtelleraudais. Il y avait deux clubs dans la ville : la pédale châtelleraudaise et le vélo club châtelleraudais. C’est un club qui a fusionné en 1994, il me semble. J’ai commencé le vélo en 1993, j’ai fait toutes mes années amateurs à Châtellerault. Après, j’ai fait un an à Vendée U et c’est là que j’ai atterri en Vendée, avant d’arriver chez les professionnels. Malgré mon parcours professionnel, j’ai toujours habité à Colombiers, à neuf kilomètres de Châtellerault. Ma femme est originaire de ce coin-là. Je n’ai jamais déménagé, j’ai toujours été ici. On a fait construire en 2004. Ça va faire vingt ans qu’on habite ici, nous sommes vraiment enracinés ici.
Ce festival doit donc vous tenir à cœur…
Châtellerault manque parfois d’animations. Là, ça va amener une animation sur trois jours, avec notamment la soirée du samedi soir; qui sera animée par un DJ. Ca va amener une animation en ville, faire connaître le territoire et le Grand Châtellerault aux participants…
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