Celui qui a remporté deux étapes du Tour de France, en 2004 et 2005, quatre étapes du Tour d’Espagne en 2008, 2009, 2010 et 2011 et a décroché quatre fois consécutivement le classement de la montagne du Tour d’Espagne de 2008 à 2011, assure que l’on devrait assister à une grande bataille.
« Un parcours taillé pour des échappées ou un coureur qui grimpe bien »
« C’est une très très belle étape, avec un parcours difficile que je connais très bien pour avoir escaladé tous les principaux cols, explique-t-il. Il s’agit d’une étape taillée pour des échappées ou un coureur qui grimpe bien, très costaud, car il y a pas mal de dénivelés. C’est quand même un parcours sélectif. Le col de la Croix-Rosier et ses pourcentages assez élevés (7,6 %), à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, sont sans conteste les principales difficultés de la journée. Surtout s’il fait chaud dans le Beaujolais car ce col est peu ombragé et se situe au milieu des vignes. Et croyez-moi, ce n’est pas simple à gérer. »
Si pour David Moncoutié, cette étape n’est pas la plus difficile du Tour, « par rapport à une vraie étape de montagne », cette dernière va « laisser des traces car cela devrait se courir à un rythme infernal avec quand même cinq cols de 2 e et 3 e catégorie à franchir, sans oublier la chaleur. »
« Tout donner dans le dernier col »
Lui qui, en 2004, s’était échappé en compagnie de Juan Antonio Flecha et Egoi Martínez avant d’attaquer dans la dernière difficulté à neuf kilomètres de l’arrivée et avait franchi la ligne d’arrivée à Figeac en solitaire avec plus de deux minutes d’avance, signant le premier grand succès de sa carrière, avant de récidiver l’année d’après en remportant, toujours en échappée, l’étape de Digne-les-Bains le 14 juillet, ne voit pas comment cette étape pourrait échapper à des baroudeurs. « Il est sûr que ce n’est pas une journée pour le sprinteur et il va être très difficile de faire rouler une équipe, estime-t-il. Maintenant, on ne sait jamais trop lorsque cela va partir, mais il est certain qu’on va assister à une grande bataille car, sur le papier, cette étape est propice aux échappées. »
Fin tacticien, l’ancien coureur de l’équipe Cofidis imagine déjà le scénario de la course. « Personnellement, j’attaquerai au bout de 40 ou 50 km, soit après une heure ou une heure et quart de course, avec un petit groupe, pour tenter d’aller au bout et de tout donner dans le dernier col pour m’imposer », résume-t-il.
Difficile pourtant de désigner un potentiel vainqueur et encore moins un Français, qui plus est à la veille d’un 14 juillet. « Franchement, sur le Tour, un coureur français ne regarde pas si on est le 13 ou le 14 juillet, poursuit-il. S’il peut gagner, il le fait, d’autant qu’il ne faut pas oublier que le lendemain, il y a l’étape du Grand Colombier. Et ce n’est pas tout le monde qui est capable de s’imposer dans ce col hors catégorie. Alors, oui, il y aura à coup sûr des Français dans l’échappée. Et s’ils peuvent gagner, ils le feront. »
Stéphane Voyant
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