Vitesse par équipes : composée de trois sprinteurs, l’équipe tente de parcourir 750 mètres (trois tours de piste) le plus vite possible. Chaque coureur a un rôle bien défini, effectue un tour à pleine vitesse puis s’écarte pour laisser la place à son équipier qui le suit.
Vitesse individuelle : face à face, deux sprinteurs parcourent trois tours de piste. Celui qui franchit la ligne en premier l’emporte.
Keirin : six coureurs s’élancent sur la piste derrière une petite mobylette nommée “derny”. Durant trois tours, le véhicule guide le peloton en augmentant lentement la vitesse jusqu’à s’écarter à 50 km/h. À partir de ce moment-là, les coureurs peuvent se doubler et ont trois tours pour franchir la ligne d’arrivée en tête.
Poursuite par équipes : composée de quatre coureurs, l’équipe se relaie pendant quatre kilomètres. L’objectif est de faire le meilleur tour.
Course à l’américaine ou “madison” : cette discipline apparue pour la première fois au Madison Square Garden de New-York est très spectaculaire. Engagés en binôme, les coureurs se relaient pour remporter des sprints intermédiaires et marquer des points. Pour se relayer, un coureur attrape le bras de son équipier pour se propulser… tout ça, à haute vitesse et au cœur d’un peloton.
Omnium : cette discipline est le “décathlon” du cyclisme sur piste. Les coureurs, un représentant par pays, enchaînent durant une journée quatre épreuves qui leur permet de cumuler des points en fonction de leur classement sur chacune d’elles. Celui qui obtient le plus de points est sacré champion olympique.
Les épreuves de l’omnium sont :
Le scratch : les coureurs parcourent groupés sur plusieurs kilomètres et celui qui arrive le premier l’emporte.
La tempo race : les coureurs partent en peloton. Tous les tours sont des sprints. Chaque tour en tête rapporte un point, y compris le sprint final. Un coureur ayant un tour d’avance sur le peloton gagne 5 points.
L’élimination : les coureurs partent en peloton. Tous les deux tours, le coureur qui franchit la ligne en dernier est éliminé. Le coureur qui reste en course jusqu’au bout l’emporte.
La course aux points : épreuve finale de l’omnium, elle ressemble à la tempo race. Les coureurs parcourent une distance maximale de 30 km. Tous les 2 km, des sprints intermédiaires permettent de marquer des points. Les coureurs peuvent aussi marquer des points en prenant un tour d’avance sur leurs adversaires. Les points s’accumulant avec le classement des trois premières épreuves, tout peut basculer lors de cette course.
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