France
J’aime le territoire de France et ses diversités. J’y vis quatre mois par an. Visiblement, la situation de cet État est plus que préoccupante. En plein cœur des Jeux olympiques, alors que le monde entier a les yeux rivés sur Paris, le pays semble en suspens, sans gouvernement véritablement actif. Tout est comme figé dans une sorte d’attente maladroite.
Pendant ce temps, le président est en vacances et les membres du gouvernement apparaissent nonchalants, sans cravate, comme si la gravité des circonstances avait été mise de côté. Cette image d’apathie ne fait qu’accentuer le sentiment d’un pouvoir en roue libre, incapable de reprendre le contrôle.
Le déclin du président Macron paraît de plus en plus inévitable. Son autorité, autrefois incontestée, s’érode lentement, sous les yeux d’une population désabusée. On assiste à un désengagement progressif du gouvernement et de la figure présidentielle.
La France semble s’enfoncer dans une sorte de léthargie politique. Il est difficile de ne pas être déçu par cette situation. Ce qui se passe actuellement suscite à la fois inquiétude et tristesse, car le potentiel de ce pays est immense, mais il semble être gâché par un manque de direction et d’implication au sommet de l’État.
Cette situation regrettable laisse un goût amer, et le sentiment que la France est en train de perdre pied à un moment où elle devrait briller sur la scène mondiale.
Gilles Bourquin, Gordola (TI)
Construction
Concerne le courrier de Philippe Barraud «Ces gabarits qui montrent la folie immobilière en Suisse» («24 heures» du 18 juillet).
On ne le dira jamais assez: la fuite en avant du secteur de la construction, en passe de devenir notre principale industrie, qui mange l’un après l’autre nos derniers espaces vitaux, n’est pas viable à plus long terme. Cela fait trop longtemps qu’on nous vend la construction de nouveaux grands ensembles, «écomachins» pour la bonne forme, sous prétexte du manque de logements, en alimentant artificiellement cette pénurie par une immigration voulue, mais incontrôlée.
Je me souviens d’une séance en comité du Conseil communal où j’avais été invité à défendre une pétition visant à empêcher la construction de deux immeubles «écotrucs» à la place d’un jardin public dans le quartier des Bergières. Le syndic de Lausanne avait alors défendu le manque de logements pour la population lausannoise, avant de devoir platement se rétracter devant une assemblée médusée à la suite de la réponse que je lui fis: «Vous savez pertinemment que vous ne construisez pas pour les Lausannois […]» Six ans après, la leçon n’a toujours pas été tirée, même si ces deux immeubles n’ont finalement pas reçu le permis de construire.
L’entreprise visée par M. Barraud dans sa lettre continue, avec bien d’autres il est vrai, à tisser sa toile, en s’appropriant les moindres surfaces encore disponibles, quitte à les rendre constructibles… avec la collaboration enthousiaste de nos édiles de tous bords. Il suffit de penser à la successeure de Mme de Quattro au Conseil d’État, qui, lorsqu’elle accède aux instances dirigeantes du football féminin, ne peut s’empêcher de promouvoir la construction de nouveaux stades pour encourager nos compagnes à taper dans le ballon.
Construisons donc, il en restera toujours quelque chose, même sous les décombres annoncés. Nos enfants finiront bien par se souvenir des larrons en foire, de gauche comme de droite, qui leur auront laissé ce déplorable héritage.
Michel Curchod, Lausanne
Motos
Encore un jeune motard qui s’est tué dans un virage du col du Mollendruz. A-t-il participé à l’une de ces courses chronométrées illégales que nous observons depuis des années en été? Toujours est-il que les vitesses excessives des motards sur le col du Mollendruz ont fait plus de morts par année que toutes les courses de Formule 1! C’est un triste record.
Et personne n’arrête le massacre. La police vaudoise poursuit sévèrement chaque automobiliste qui dépasse la vitesse autorisée ou le temps de stationnement. Mais rien n’est entrepris pour arrêter les excès de vitesse sur les cols du canton. Alors que ce serait très facile: il faut des radars, des amendes et des retraits de permis. Il n’est juste pas normal que des centaines de motards puissent se permettre de rouler à 150 km/h sur une route de montagne sans être inquiétés.
Peter Rothenbühler, ancien rédacteur en chef du «Matin», habitant de la vallée de Joux
Technologie
Depuis des années, les politiciens et l’économie, poussés par une sorte de folie numérique, ont basé toute notre société sur l’informatique seule. Le sommet de l’imbécillité a été atteint par les CFF, où l’accès aux WC, aux casiers de consigne et aux parkings n’est possible qu’avec un iPhone! L’immense panne planétaire que nous venons de vivre n’est qu’un avertissement. Dans le contexte actuel de guerre cybernétique avec la Russie et la Chine, notre vie est bâtie sur du sable. Un rien suffit pour que tout s’effondre. Les circuits neutralisés, plus d’approvisionnement possible, plus de transports ni d’électricité et d’énergie! Aucune alternative n’est prévue! Bel avenir!
André Leyvraz, Zofingen
Aventure
Concerne l’article «Un crowdfunding pour traverser le Pacifique» («24 heures» du 25 juillet).
Ce grand article concerne le cycliste vaudois Louis Margot, parti de Morges, dans une expédition dénommée Human Impulse. Au fait, à quoi correspond cette définition? Il a déjà traversé l’Atlantique, roulé à vélo dans toute l’Amérique latine et va bientôt traverser le Pacifique. C’est, et ce sera une magnifique histoire.
Le problème, c’est qu’il faut de l’argent, et beaucoup d’argent. Je trouve extrêmement sympathique que 216 donateurs lui aient déjà versé plus de 19’000 francs. Mais aucune entreprise, aucun sponsor n’ont daigné faire un geste. Pour le bourlingueur de Colombier, le coup est rude (dixit «24 heures»).
Alors, je me pose une question: n’est-ce pas un peu facile de vouloir mettre sur pied un projet de cette importance et de devoir compter sur la société pour se le payer?
Jean-Jacques Monod, Écublens
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– Immobilier, France, motos au Mollendruz et le tout-numérique
Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 19 août 2024.